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Mise à jour Avril 2024

mercredi 15 janvier 2025

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Préparation technique pour le tour de l'Atlantique

Petit point sur les choix et les aspects techniques ainsi que sur la façon de préparer et d'aborder un tour de l'Atlantique.

Bien évidemment tout ceci est parfaitement subjectif et n'engage que moi.
L'objectif est de définir ce qu'il faut préparer et emporter ainsi que tout ce qui peut faciliter la vie sans entrer dans l'outrance et charger le bord d'objets inutiles et couteux.
Mais à chacun voit midi à sa porte !

Pour une question pratique, les choix et les aspects techniques sont présentés ci-dessous par ordre alphabétique.

A B C D E F G H I L M N O P R S T V WXYZ

Aération

Pour ne pas souffrir du manque d'aération capot fermé (en cas de navigation au près ou dans la brise), et aérer la cabine avant et le carré, nous avons posé des extracteurs solaires sur les plexis des capots.
Le modèle choisi est à extraction car il dégage l'air chaud qui stagne au plafond et intègre une batterie. Le moteur tourne 24/24 h sur la batterie qui est rechargée par le panneau solaire durant le jour.
L'extracteur est presque silencieux et intègre une moustiquaire. En navigation, les bruits ambiants sont largement supérieurs.
La batterie est de type AA : elle est donc facilement remplaçable.

AIS

l'AIS en réception permet de détecter les autres bateaux :

Les bateaux de plus de 24 mètres sont tenus d'avoir un émetteur/récepteur AIS à bord
Les bateaux de pêche, à partir de 15 mètres, doivent être équipés depuis janvier 2014.

Donc Indispensable pour voir les cargos sur écran avant de les voir réellement ! Et ceci aussi bien de jour que de nuit, dans la brume, sous un grain, ....
La vieille VHF a été remplacée par une nouvelle avec ASN et réception AIS. Elle est interfacée avec le GPS pour éventuellement pouvoir envoyer un MAYDAY automatiquement avec la position GPS.
La réception AIS est renvoyée sur l'ordinateur de bord, et OpenCPN permet de visualiser la position des bâtiments ainsi que leur route, leur vitesse etc...
Un sacré plus côté sécurité !
Au départ à Gibraltar, j'ai installé un émetteur AIS. PopSea sera visualisé sur la passerelle des super tankers et autres cargos : un autre plus pour la sécurité.

Ancres : Voir mouillage

Anémomètre : Très pratique, Voir Centrale de navigation

Annexe et moteur HB

J'ai choisi un modèle entièrement gonflable qui prend moins de place qu’une annexe rigide ou à fond rigide.
C’est un petit modèle (2,50 m) très ordinaire propulsé par un petit moteur HB de 3,3 CV 2 temps léger et facilement manipulable.
Elle permet d'embarquer 3 ou 4 adultes sur les fleuves côtiers ou par mer calme.
En côtier elle est suspendue sur le portique arrière, puis dégonflée et rangée dans un coffre en traversée.

Antennes

En tête de mat :

2 antennes fouet, une pour la VHF et l'autre pour la BLU (qui n'est plus utilisée, mais je la garde, on sait jamais)
Une antenne Télé sur laquelle est également branché l'autoradio.

Dans le balcon arrière :

Une antenne type champignon pour le Navtex
Une antenne type champignon pour le GPS Furuno
Une petite antenne fouet pour le pilote automatique NKE et sa télécommande déportée

Dans le carré sous un panneau de pont fixe en plexi :

Les 2 GPS USB pour les 2 ordinateurs
L'antenne du téléphone satellite Iridium

Antifooling

Sur une carène aluminium, on a pas trop le choix. Il y avait de l’auto-érodable à l'origine et je l'ai gardé.
La carène reste propre des algues tant qu'on navigue.
A l'arrêt, elles poussent et même rapidement dans les eaux chaudes. Les patelles, berniques et autres chapeaux chinois s'accrochent : Un léger grattage à la planchette en bois est nécessaire régulièrement pour que PopSea retrouve sa propreté et sa glisse.

Argent

Nous retirons des sous dans les Guichets Automatiques de billets (GAB) au fur et à mesure des besoins du bord. Car il est exclu dans la plupart des pays exotiques de payer directement avec une carte de crédit, surtout Cap Vert, Sénégal et Brésil.
Concernant les cartes de crédit, Il vaut mieux prévoir deux cartes VISA sur différentes banques.
Parfois une fonctionne et l'autre pas, on ne sait pas pourquoi. Ces cartes fonctionnent dans tous les GAB et sont acceptées dans les grandes surfaces, ce qui n'est pas forcément le cas des American Express et autres cartes.
En cas de vol de sa CB, nous avons imprimé la liste mondiale de tous les numéros de téléphone pour signaler le vol. Cette liste est conservée dans le classeur rouge (Voir Procédures).
Enfin nous avons caché à bord une somme en EUROS et en US dollars à laquelle on essaye de ne pas toucher. Elle est dédiée aux imprévus, aux cas où l'on veut acheter sans avoir de la monnaie du pays (avec des € ou des $, on arrive toujours à s'arranger).

Dans les pays exotiques, nous sommes vus comme des tire-lires ambulantes. Le bon sens commande de ne pas s'afficher avec des objets de valeur (montre, bracelet, bijoux, etc…), de ne pas sortir la nuit et d'éviter les quartiers à risques. Pour éviter le vol, je mets 2 épaisseurs : Près de la peau, je glisse ma carte de crédit et les billets retirés SAUF quelques billets que je mets dans la poche de la 2 ème épaisseur.
Le pickpocket ne trouvera que quelques coupures, que je sortirai au raquetteur au cas où...
En cas d'agression, il vaut mieux lâcher quelque billets que risquer sa vie, ceci semble être une évidence, mais à condition d'avoir prévu les quelques billets dans sa poche !
Pareil pour faire les courses : on ne prend que ce que l'on pense dépenser.
Penser à faire faire la monnaie sur les gros billets dès que possible (restaurant, bistrots) : Il est impossible de faire ses courses au marché sans petites coupures.

Autoradio : Voir musique

Avitaillement

Pour les produits de base (Riz, pâtes, fruits et légumes, conserves), il semble qu'il n'y ait pas de problème aux Canaries, ni à Dakar.
Au Cap vert c'est déjà plus difficile : Praia semble mieux que Mindelo pour le frais et Mindelo plus pratique pour l’eau.
Au Brésil, à jacaré le ravitaillement est aisé. En Martinique et Guadeloupe, c’est comme en France.
A Cuba, on trouve l’ultra basique et des fruits et légumes.
Mais je compte faire un plein de base au départ de France, car c'est tellement meilleur ! La consommation sera remplacée par les opportunités en cours de route.
On trouve bien des conserves de viande et de légumes un peu partout mais de bien piètre qualité (sauf pour les conserves de thon, sardine et maquereau).
On emporte des pâtés en bocaux et quelques plats cuisinés préparés à la maison plus quelques spécialités introuvables comme le foie gras, pour les grandes occasions.
On fait au départ de France un stock d'huile d'olive et de vinaigre de bonne qualité qu'on ne retrouvera plus ailleurs. Prévoir également la moutarde et les épices.
Pour le beurre, le fromage, le vin rouge, … On ne pourra pas renouveler ! il faut savoir se débrouiller avec la cuisine locale, et c’est finalement bien agréable d’améliorer l’ordinaire avec quelques plats exotiques.
Le plein de base est réparti dans les coffres sous les banquettes du carré et séparés entre Riz, pâtes et céréales - fruits et légumes - viandes et dérivés - poissons.
Une liste récapitulative indique l'endroit où trouver les denrées ainsi que l'état du stock. Comme ceci, quand on sait ce qu'on cherche, on ouvre directement le bon coffre.
Les produits frais seront achetés au gré des escales.
Les fruits et légumes frais fragiles sont stockés dans des filets au dessus de la table du carré et sous le portique arrière. Les fruits classiques (pommes, agrumes, pêches, abricots,...) seront remplacés au fur et à mesure des opportunités par des fruits tropicaux : ananas, bananes, goyaves, avocats, mangues,...
Les légumes basiques comme pommes de terre, oignons, ail et échalotes sont eux rangé dans une caisse plastique pliante bien aérée située dans le plus grand coffre du carré.
Il faut simplement les surveiller et éliminer ceux qui commencent à pourrir.
Les œufs se gardent bien hors frigo dans les emballages en polystyrène d'origine.

Balises

Balise de détresse Cospas Sarsat. Elle est obligatoire en Hauturier à plus de 60 NM d'un abri et permet de localiser l'équipage en cas de naufrage.
Balise individuelle AIS. Elle permet de repérer un homme à la mer (à condition qu'il l'ait sur lui) sur le système de navigation via la réception AIS, et de se diriger sur lui avec certitude.
Balise de tracking Dobox. La balise se réveille 3 fois par jour et émet la position du bateau quand celui-ci se déplace et 1 fois par semaine lorsqu’il est à l’arrêt. Cela permet à la famille et aux amis restés à terre de suivre les déplacements du bateau. C'est aussi une sécurité en cas de vol.

Bateau

Un OVNI 39 de 30 ans. Bon pied bon œil. Il n'a pas beaucoup navigué avec ses précédents propriétaires et essentiellement en Méditerranée.
C'est un dériveur intégral coque aluminium qui cale moins d'un mètre dérive et safran relevés. Cela permet de remonter les fleuves côtier ou d'accéder plus facilement à des mouillages peu profond.
Les mouvements du bateau sont relativement doux. C’est un bateau solide et sécurisant.
Réputé comme bateau de voyage, bon marcheur au portant, le près n'est pas son fort. Donc on restera, autant que possible, sur les grandes routes de navigation au portant.
Toutes les manœuvres reviennent au cockpit, avec l'age (du capitaine), c'est un gage de sécurité.
Bien que le safran soit largement compensé, la barre devient vite assez ferme, le pilote a donc du travail et consomme en conséquence.
La jupe arrière facilite l'accès à la mer pour embarquer sur l'annexe ou la baignade. C'est également une « cabine de douche » en plein air fort agréable.
Les aménagements en bois clair sont fonctionnels et chaleureux. Il est agréable à vivre en mer comme en escale.

Bas étai

Amovible en câble inox monotoron avec ridoir réglable, il est installé avec les bastaques à la demande.
Il permet d'endrailler une trinquette ou un tourmentin autovireurs dont le point d'écoute est ramené au cockpit.
En dessous de force 6, il est rangé le long du mat, ainsi que les bastaques.
Maintenant la météo permet de connaître à l'avance si on va se prendre un coup de chien et donc d'installer le bas étai et d'endrailler la trinquette (ou le tourmentin) et les ranger bien étouffés sur le pont.
On sera ainsi prêt à enrouler le génois et à envoyer la trinquette si nécessaire.
Avec les bastaques, le bas étai permet également de rigidifier le mat et d'éviter qu'il pompe dans la piaule.

Batteries

Ce sont des batteries de 12 V.
Pour le parc servitude, quatre batteries de 100 Ampère/heure au gel, sans entretien et supportant bien la décharge.
Un parc bien chargé donne entre 2 à 3 jours d’autonomie au mouillage.
La batterie moteur est une classique batterie de démarrage de 100 A/h.
Un coupleur Cyrix permet de les coupler automatiquement quand le besoin s'en fait sentir. Un couplage manuel est prévu au cas où.
Un gestionnaire de batteries permet de connaître en permanence l'état de charge, et c'est bien utile , voir indispensable !

Bibliothèque - Livres

Outre les ouvrages obligatoires, elle contient les guides très utiles pour la navigation.
Par ailleurs, en mer, on a du temps pour lire !
C'est un luxe et je compte bien en profiter, et pour cela embarquer une liseuse électronique. Elle fonctionne avec un rétro-éclairage réglable, qui permet de lire confortablement en plein soleil comme de nuit.
Elle se recharge sur une prise allume cigare 12 V, et la quantité de livres stockés est impressionnante.
De plus, cela contribue à voyager léger (voir Chargement).

Boîte à outils

Une boîte à outils complète est indispensable. Il se passe rarement une journée sans devoir la sortir.
J'ai limité les outils portatif à la perceuse avec son jeu de mèches de bonne qualité (il faut souvent percer de l'inox). Les autres outils sont à main comme les scies, les rapes, les ciseaux à bois, … Ils tiennent peu de place et sont jamais déchargés.
Tous les corps de métier sont représentés : menuiserie, chaudronnerie, plomberie, électricité, électronique, ...
Il reste cependant quelques outils en 220 V comme les fers à souder. On fera marcher le groupe électrogène au cas où...

Budget

Pour ce tour de l'Atlantique, vu les pays visités, nous irons rarement en Marina.
Sauf sur certaines escales importantes comme aux Canaries à Jacaré ou à Cuba, où nous prévoyons de faire du tourisme avec des escales plus onéreuses avec Marina, location de voiture, trajets en navettes bus ou bateau, ...
Pour le reste, le gaz oil, la nourriture, les assurances, les frais de visites (nous passerons la plupart du temps en escale), « en restant économe sans se priver » notions tellement variables d'un individu à un autre, nous prévoyons un budget d'environ de 800 à 1000 Euros par mois à 2 personnes.
Sans tenir compte d'éventuels frais de réparation du bateau.

Caisse de bord : Voir Vie à bord

Cap : Voir Centrale de navigation

Il est également fourni par :

le compas sur la colonne de barre,
le pilote automatique,
le logiciel de navigation.

Cartes

Vivent les cartes électroniques !
Elles sont doublées : 2 ordinateurs différents avec chacun son GPS, ses logiciels et ses cartes (l’électronique peut toujours tomber en panne)…
Le logiciel est OpenCPN.
Les cartes sont des CM93 en format vecteur. Elles sont doublées d'images raster sur les points sensibles comme les entrées de ports, les marinas, les mouillages intéressants, et les endroits où les cartes CM93 sont imprécises, voir mal calées.
Les images rasters sont :

des fusions d'images satellite entre Google Earth et CM93 ;
des cartes issues de Navionics ;
des cartes BSB (USA, Mexique, Caraibes) ;
des cartes S-61 (Brésil).

Par ailleurs, on dispose des traces GPS récentes de navigateurs précédents, bien utiles notamment dans le Siné Saloum pour éviter les bancs de sable et trouver les meilleurs mouillages.
Les plans et cartes décrites dans les guides (type Imray) sont également très précieux.
Enfin, on trouve à bord des cartes papier. De Méditerranée (car PopSea a surtout navigué en Méditerranée), du Siné Saloum (cartes données par VSF).

Centrale de navigation

Brookes and Gatehouse (B&G) Hydra 330, elle regroupe Anémomètre, Girouette, Loch, Cap, Vitesse du bateau, Profondeur.
C'est une ancienne génération analogique. Outre un afficheur à écran à la table à carte, elle dispose de 4 cadrans en verre à aiguilles donnant dans le cockpit : direction du vent, vitesse du vent, vitesse du bateau, profondeur.
L'anémomètre est tombé en panne récemment peut après que l'aiguille se soit bloquée à son maximum (plus de 50 nœuds) dans la baie de Teulara près de Mahon à Minorque.
Cette information étant importante, je l'ai remplacé par une girouette anémomètre à ultrason CV7, un modèle numérique moderne mais compatible avec le reste des instruments et afficheurs B&G moyennant une petite interface.
Cette information participe à ce que le bateau ait la toile du temps et soit équilibré, surtout sur un dériveur où trop de toile lui fait perdre beaucoup en cap.
Elle vient souvent confirmer une impression procurée par l'expérience et le comportement du bateau.
Par ailleurs, j'utilise aussi les pennons pour régler les voiles finement. On n'est pas en régate, mais il n’y a pas de petits plaisirs.

Chargement

Bien que cela ne soit pas aussi sensible que sur un multi-coques, il ne faut pas non plus partir surchargé. Inutile de partir avec un deuxième moteur inbord en pièces détachées !
Seules les pièces de rechange essentielles et installables en mer se trouvent à bord.
Cela reste également un facteur de sécurité. On s'efforce de garder au maximum les poids centrés avec un bateau équilibré et dans ses lignes. Par exemple pour une traversée de plus de 3 ou 4 jours, les ancres sont démontées et sorties de la baille à mouillage pour être rangées dans un coffre bas et centré.
Les pare-battages viennent les remplacer ce qui une fois le capot de la baille à mouillage verrouillé bloque les chaines et assure une flottabilité supplémentaire à l'avant.

Communication

A terre, le smartphone est inévitable, et les SMS restent abordables si on n’abuse pas. En restant longtemps dans un pays, il est rentable de prendre une carte SIM locale pour le téléphone et une autre pour Internet.
En traversée, et malgré le coût, PopSea est équipé d'un téléphone satellite Iridium et d'une carte SIM pré-payée MENA 220 minutes valable un an.
L'intérêt d'une carte MENA est qu'elle privilégie les communications en Afrique ou les 220 minutes pré-payées correspondent à 500 minutes d'utilisation (par exemple à Dakar et au Cap Vert).
Le téléphone satellite permet de recevoir la météo de n'importe où dans le monde. (Voir Météo)

Conservation

Les nouilles, le riz, la farine pour le pain sont en général emballés dans du carton ou du film plastique. Pas terrible en mer !
Je les range par catégories dans des boites plastiques transparentes au couvercle étanche. Je perds de la place, mais c'est plus sur et plus pratique à sortir. De plus, l'inventaire de ce qui reste est scotché sur le couvercle. Facile comme cela pour refaire le plein.
Les fruits et les légumes se conservent finalement assez longtemps à condition qu’ils soient bien aérés et bien calés (jusqu’à 15 jours sans problèmes pour certains s’ils sont en bon état à l’achat).
Le filet est encore le meilleur moyen de stockage même si les fruits roulent et donc frottent toujours un peu.

Convertisseur 12 V vers 220 V

Petit convertisseur de 100 W indispensable pour recharger les appareils comme les téléphones portables, les appareils photos, les tablettes...
Pas plus. Si on veut brancher un éventuel appareil gros consommateur, il reste le groupe électrogène...
Les ordinateurs sont eux branchés directement sur le 12V du bord via une prise allume cigare.

Cuisine

Nous faisons en sorte d'élaborer une cuisine simple, … mais de qualité !
Avec quelques plats typiques préparés à l'avance et stérilisés comme blanquette de veau, boeuf bourguignon, …. sans oublier les conserves préparées par Michel quand il n'oublie pas de mettre le foie gras !
Cela permet de se requinquer après un coup de Trafalgar !
Au mouillage, nous ferons en sorte de manger local le pus possible.
Nous accordons une place importante à la cuisine pour le moral et l'agrément du voyage.
Cocote Minute alu de 6 litres et Compte Minutes en plastique : Voilà des équipements indispensables pour la cuisine en mer.

Cuisinière : Voir Gazinière

Déplacements à terre

Certaines marinas ou mouillages sont loin du centre ville.
Il faut pouvoir charger facilement un moyen de locomotion dans l'annexe + 2 personnes + du ravitaillement au retour.
Le vélo pliant est l'idéal, même s'il reste encombrant.
Sur PopSea on a embarqué un vélo pliant en roues de 16 ', bon compromis entre l'efficacité et un encombrement/poids contenu.
Ce qui n'exclut pas la location d'une voiture pour faire du tourisme.

Dessalinisateur : Voir Eau douce

PopSea n'en possède pas.
J'ai hésité, mais d'une part devant le coût d'achat, d'entretien et la difficulté de maintenance, et d'autre part le fait que PopSea va souvent mouiller dans des fleuves côtiers boueux où il ne sera pas utilisable, j'ai abandonné l'idée.

Douche

Pas de déssalinisateur, donc il faut économiser l'eau douce.
Il y a une douchette sur le lavabo de la Salle de Bain/WC, mais elle est très rarement utilisée.
Une autre douchette est installée près de la jupe arrière.
En général, on se lave à l'eau de mer avec un savon adéquat avec juste un rinçage final à l’eau douce, bien installé sur la jupe arrière.
Quand on souhaite économiser l'eau douce, la douchette arrière est remplacée par un simple sac en plastique noir suspendu au portique avec un minuscule pommeau (vendu 10 € dans le commerce) remplacé un fois le pommeau arraché à la suite d'une fausse manoeuvre, par une simple bouteille en plastique au bouchon percé de plusieurs trous.
Dans tous les cas, un litre suffit amplement pour se rincer.

Eau de mer

Elle est disponible directement à l’évier sous pression. De l’eau (de mer) à gogo en cuisine pour se laver les mains, laver les légumes... Pour cuire les pâtes, le riz, ... (on fait 1/3 eau de mer, et 2/3 eau douce).

Eau douce

A bord, il y a 2 réservoirs en plastique alimentaire de 150 litres chacun, qui alimentent sous pression chacun leur tour par un jeu de vannes : l'évier, la salle de bain et une douchette sur la jupe arrière.
Un réservoir de 40 l alimente via un filtre à charbon, un robinet à l'évier. C'est un réservoir historique du temps où les citernes principales étaient en alu et donc avec de l'eau non potable.
1 jerrycan de 10 l au ¾ rempli est associé au Grab-Bag en cas de naufrage.
3 Jerrycan pliables transparents de 15 l chacun complètent ces 340 litres et permettent de bidonner et de remplir les autres réservoirs quand PopSea n'est pas sur un ponton équipé.
Par ailleurs, PopSea embarque une dizaine de packs de 6 bouteilles de 1,5 litres d'eau minérale réservée à la boisson dans les pays ou l'eau douce n'est pas fiable. Ils sont stockés sous les banquettes du pic avant.
Il faut faire très attention à la qualité de l’eau avant de la mettre dans les réservoirs. Les jerrycans transparents de 15 L permettent de contrôler visuellement l'eau et de la décanter avant le transbordement.
Des pastilles de « micropur » sont également prévues.
En comptant 400 l, et en utilisant l’eau douce des réservoirs pour la boisson, la cuisine et un rinçage économe après la toilette et la lessive à l'eau de mer, on devrait pouvoir rester autour de 4 litres par personnes et par jour, soit à 3 personnes en traversée, de quoi « tenir » 28 jours, soit largement plus que la traversée de l'Atlantique.
A la sortie des réservoirs, PopSea est équipé d'un compteur d'eau avec un affichage dans la cuisine qui permet de contrôler la consommation au litre près !
Enfin, en traversée ou sous les tropiques, je compte bien récupérer de l'eau de pluie pendant les orages.

Eau noire

Une cuve à eaux noire est obligatoire dans certains pays (USA, Turquie, …) et pour pouvoir mouiller en France dans des sites protégés (comme autour de Porquerolles).
Un réservoir de 130 litres est installé dans la jupe arrière.
Une vanne 3 voies permet d'évacuer les WC soit directement à la mer (au large), soit dans la cuve à eaux noires (port ou mouillage).
La cuve pourra être vidée au large directement en activant une pompe de macération ou dans les marinas équipées d'un système de pompage des eaux noires.
Pour l'instant, cette cuve n'a jamais servi.

Electricité

Sur une coque Alu, le moins à la masse est prohibé. Tout est tiré en 2 fils, le moteur est isolé, ....
En effet, sur ces coques, le risque c'est l'électrolyse :
Elle peut être provoquée par un courant de fuite ou par la proximité d'une importante masse métallique.
Dans le 1er cas, 2 appareils permettent la détection de courant de fuite accidentel de carène :

Le premier de série sur Alubat, fonctionne avec 3 diodes. Diode verte allumée, pas de problème.
Le propriétaire précédent a installé un système de détection beaucoup plus précis avec un milivoltmètre.
Actuellement il y a une micro fuite de l'ordre de 0,025 mA. C'est totalement négligeable et rassurant.

Pour le 2 ème cas, sur les pontons encombrés de masse métallique ou si le voisin de ponton est une coque acier :
PopSea dispose de 2 anodes en zinc, une à l'avant, l'autre à l'arrière, reliées à la coque et qu'il faut laisser pendre dans la mer.

Production :

400 Watts de panneaux solaire fixés à l'arrière sur le portique et idéalement exposés.
Pour les traversées où il faut fournir l'énergie supplémentaire nécessaire au fonctionnement du pilote :
- 240 Watts de panneaux solaire souples facilement amovibles sur le Bimini.
  Ils sont installés uniquement pendant les traversées en 4 panneaux de 60 Watts 24 Volts montés en parallèle, car il y a souvent 1 ou 2 panneaux à l'ombre de la GV.
- Pour la nuit, j'ai acheté un Hydrogénérateur Aquagen 4 d'occasion avec son régulateur. Il sera relevé en journée pour pouvoir pêcher.
Un régulateur MPPT de 50 A régule l'ensemble des panneaux (640 Watts au maximum) sur le parc Servitude.

Consommation :

Au mouillage, les 400 W de panneaux solaire sur le portique suffisent largement.
En navigation, il y a en plus le pilote, la centrale de navigation, le GPS, l'ordinateur avec son écran et la VHF avec AIS en veille ; la nuit on a en plus les feux et l'éclairage. On compensera ce surplus de consommation par les 240 W de panneaux solaires souples sur le bimini de jour et l'hydrogénérateur de nuit

A L’intérieur, toutes les ampoules sont à Led. En hauturier, on fait peu d’utilisation de l'autoradio et on utilise l'écran d’ordinateur (c'est lui qui consomme) uniquement quand c'est nécessaire. Si grand soleil, on se lâche sur la musique, si pas de soleil, on arrête le frigo.
De nuit, ou si pas de soleil pendant plusieurs jours, on utilisera l'hydogénérateur.
Avec tout ça, on devrait être totalement autonomes.
En cas de panne de l'hydrogénérateur ou de panneaux solaires, PopSea dispose d'un générateur de 1000 Watts à essence qui fournit du 220 V qu'on connecte sur le chargeur de batteries.
Cela oblige à embarquer un peu plus d'essence que nécessaire pour le moteur HB soit environ 10 litres. Cette essence est stockée dans le coffre de jupe arrière.
On espère ne pas avoir à l'utiliser.

Un contrôleur de batterie mesure tout ce qui rentre et qui sort du parc de batteries et permet d'afficher le bilan énergétique, avec une alarme si le niveau de charges devient trop faible.

Eolienne

Il n'y a pas d'éolienne à bord de PopSea. On va naviguer à 90 % au portant, allure où l'éolienne est peu efficace.
Pas de vent ou au portant, elle produit presque rien, trop de vent elle vibre, est bruyante, peut devenir dangereuse et risque de produire trop, auquel cas il faut dissiper le surplus d'énergie dans des résistances.... C'est pas top !
Comme on va essentiellement naviguer sous les tropiques, j'ai privilégié les panneaux solaires.

Etai : voir Gréement

Fatigue : voir Sommeil

Frigo

100 litres de cuve inox sur groupe froid Danfoss-Frigoboat refroidi à l’eau (basse consommation).
Il est utilisé pour les boissons fraîches, les yaourts, la charcuterie, le fromage ainsi que les légumes et les fruits sensibles. On s'en sert également pour stocker les restes de repas.
Pas vraiment indispensable, il pourra être coupé en cas de manque d'énergie.

Gaz

3 Bouteilles de 2,7 Kg camping-gaz. Une bouteille, dure environ 3 semaines (sans utiliser le four), donc on a environ 2 mois d’autonomie.
Les bouteilles sont rechargeables relativement partout.

Gaz Oil

Le réservoir fait 140 litres épaulé de 3 bidons de 22 litres qui servent au bidonnage quand on a pas accès à une station service en bateau.
Donc 200 litres au total. A 5 nœuds le moteur consomme 1,6 litre à l'heure maximum, ce qui nous fait une autonomie d’environ 125 heures, soit plus de 600 milles.
Largement suffisant pour remonter un fleuve côtier ou avancer dans les calmes de la ZIT.
Le réservoir dispose d'une jauge.

Gazinière

Une classique Eno sur cardan au gaz butane avec 2 feux et un four, sachant qu'en traversée, on évite d'utiliser le four pour économiser le gaz.
Les allumeurs piezo ne fonctionnent plus, mais le reste de la gazinière est en bon état.

Girouette : Voir Centrale de navigation

GPS

Un bon vieux Furuno GP32. Simple, facile à utiliser, lisible et fiable connecté à la VHF.
Doublé de 2 GPS type souris pour les ordinateurs et d’un portatif dans le Grab-Bag au cas où …

Grab Bag

Il contient le matériel à embarquer sur le radeau de sauvetage en cas d'abandon du navire.
C'est un bidon étanche flottant relié avec un jerrycan de 10 litres au ¾ rempli d'eau douce pour qu'il flotte et qui contient :

Couvertures isotherme, ponchos
gants
Fumigènes orange, Fusées parachute, feux à main
GPS Magellan portable
Miroir de signalisation
Compas de relèvement
Couteau suisse
Aquapac
Matériel de réparation du canot avec colle
Carte Nidit avec aides radio

Il sera à compléter au dernier moment avec le matériel listé dans la Procédure d'Inventaire avant Abandon, notamment :

Papiers perso, cartes de crédit, argent liquide
Balise de détresse, balise AIS
VHF portable
Nourriture, eau
Cirés, vêtements chauds
Matériel de pêche
etc...

Cette procédure liste le matériel indispensable à la survie et pour être secouru, de façon à ne rien oublier d'essentiel dans la panique d'un abandon.

Gréement

PopSea est gréé en cotre avec bas étai et bastaques.
Mât posé sur le pont « Zspar » à gorge, en aluminium anodisé avec 2 étages de barres de flèche droites.
Il est équipé de marches repliables très utiles car il y a toujours un moment où l'on est obligé de grimper en tête de mat !
Sur PopSea, le gréement est d'origine, sauf l'étai qui a été changé en même temps que l'enrouleur de génois en 2015.
Pendant 20 ans, le bateau n'a navigué que 2 mois dans l'année. En terme d'usure, on peut estimer qu'il a été moins sollicité que celui qui rentre d'un tour de l'Atlantique.
Le loch affiche 4200 NM pour toute la vie du bateau, ce qui, même si le loch a pu avoir quelques pannes, reste très très peu pour un bateau de 30 ans.
Le gréement est contrôlé régulièrement par nous-même et pour les assurances, par un voilier.
C'est un contrôle visuel au niveau des ridoirs et des chapes, sur le pont et sur le mat.
Barres de Flèche : Comme le gréement, elles sont à surveiller. Elles sont fourrées sur leur arrière pour éviter le ragage de la GV au vent portant.
Le pataras dispose d'un ridoir réglable. Encore une occasion de mieux régler les voiles au près !
Le Tangon de spi est stocké verticalement le long du mat.
Le Vit mulet est solidement fixé sur le mat. Il a été révisé en 2015 avec le changement de l'embout de bôme pour permettre la sortie de 2 drosses vers le haut et la pose de prises de ris automatiques.
Cette pièce est soumise à de gros efforts. Après 30 ans de loyaux services, il avait bien mérité une sérieuse révision.

Groupe électrogène

Pas vraiment indispensable, il était présent sur le bateau lors de l'achat, et je l'ai conservé.
Il fonctionne à l'essence, et comme on embarque de l'essence pour le moteur HB, il peut dépanner et recharger les batteries sans être obligé de faire tourner le moteur diesel Inbord.

Guides

Les guides Imray sont bien dans l’ensemble (Iles Atlantiques, Espagne). Patueli pour les Caraïbes. Chris Doyle pour Trinidad et Tobago. Le guide de Michel Balette + les guides nautiques de Caramel pour le Brésil.
A venir pour l'Amérique Centrale et Cuba.

Guindeau

C'est un matériel important sur lequel il faut pouvoir compter.
PopSea est équipé avec un modèle électrique Italwinch de 1500 W en inox acheté en 2015 suite à l'accident de Minorque.
Par contre le puits à chaîne est mal conçu et il faut répartir la chaîne à la main lors de la remontée de l'ancre pour éviter un bourrage de la chaîne dans l'écubier qui conduirait au blocage de celle-ci.

Hale bas

Rigide étarqué par un palan qui revient au cockpit.
Il permet de retenir la bôme en hauteur, même si la balancine est larguée.

Harnais

Il fait partie intégrante du gilet automatique, et il est utilisé systématiquement la nuit.
De jour, le harnais est mis pour sortir du cockpit sauf par temps très calme.
Attaché toujours avec le bout court sur une cadène placée pour cela dans le cockpit, ou sur la ligne de vie pour les déplacements sur le pont.

Haubans : voir Gréement

Hélice

PopSea est équipé avec une hélice bi-pales fixe.
Son faible couple facilite les manœuvres de port et sa traînée est bien plus faible que celle d'une tri-pales.
Bien sûr on perd en vitesse, mais en voyage, on est pas à une journée près, et la consommation à 5 nœuds reste faible.

Hydrogénérateur

L’hydrogénérateur traîné est coûteux mais bien utile surtout de nuit pendant les traversées.
J'ai trouvé un hydrogénérateur "Aquagen 4" d'occasion.
Il produit 4 A à 5 noeuds et 8 A à 6 noeuds : largement de quoi compenser le pilote et les autres instruments la nuit ou par temps bouché.

Internet

Internet est devenu fondamental pour communiquer avec le mode extérieur et pour beaucoup d’autres raisons.
C'est pour cela que PopSea est équipé d'un second ordinateur portable pour l'amener à terre où l'on trouve du Wifi assez souvent.
En 3 ou 4G, cela devient abordable avec les cartes SIM internet locales.

Lessive

La corvée ! On peut stocker jusqu'à la prochaîne marina ?
A Dakar au CVD, c'est Fatou qui fait le linge à la main (2000 FCFA la bassine) et ça fait travailler les locaux.
Sinon, le lavage, peut se faire à l’eau de mer. Par contre un dernier grand rinçage à l’eau douce s'avère indispensable.

Loch : Voir Centrale de navigation

Météo

En côtier, on capte facilement les émissions locales en VHF, à condition de parler la langue du pays.
NAVTEX : PopSea est équipé avec un Navtex Furuno 300D qui capte jusqu'à environ 400 NM. Les émetteurs Navtex couvrent de France jusqu'au Canaries. Les bulletins à 24 H sont brefs mais l'essentiel y est. C' est une bonne solution semi hauturière bien que les prévisions restent à court terme.
Pour le hauturier, PopSea dispose d'un téléphone satellite qui lui permet de récupérer des fichiers météo :
- On interroge par email un service gratuit de documentation qui va nous envoyer en pièce jointe à un email de réponse, la météo sous forme de fichiers compressés.
- Sur PopSea, nous avons choisi la messagerie Skyfile avec un téléphone Iridium.
- Les services gratuits de documentation sont Globalmarine ou Saildocs.
- Les fichiers météo reçus sont :
  - des fichiers Grib (Gridded Binary data files) ;
  - des bulletins météo (fichiers texte décrivant les prévisions météo pour la zone) ;
  - des cartes météo (carte des courbes isobares, des dépressions et des fronts, cartes du déplacement des cyclones).
Les fichiers GRIB sont des fichiers informatiques qui contiennent pour une zone géographique données, les indications de vents (force et direction) pour les 7 prochains jours au maximum (par pas de 3 heures). Ils sont émis par l'administration américaine, sur base d'un traitement automatique des données recueillies.
Ils sont visualisés avec un logiciel spécifique. Sur PopSea nous avons choisi ZYGRIB.
Les bulletins météo sont lus avec n'importe quel éditeur ou logiciel de traitement de textes. Ils contiennent l'évolution météo pour les prochaînes 24 heures en anglais et utilisent des abréviations qu'il faut connaître.
Les cartes Météo sont des fichiers raster en format TIF qui s'ouvrent avec les logiciels de gestion d'images installés nativement sur les PC. Ils sont émis par l'administration américaine et contiennent des informations sur les centres de dépression ou de hautes pressions, la position et le déplacement des fronts ainsi que leur évolution. Eux aussi utilisent des abréviations qu'il faut connaître.

En résumé, il faut avoir de bonnes connaissances en météorologie pour pouvoir décrypter et interpréter ces différents fichiers météo, connaissance que j'ai pu acquérir principalement en aviation lors de la préparation d'une licence de pilote privé, ou Private Pilot License - PPL.

Moteur

Perkins prima 50 de 50 cv à 2500 t/mn, quatre cylindres et 2 litres de cylindrée à injection directe.
Il consomme 1,6 litre de GO à l'heure à 5 nœuds (mer belle).
Il a seulement 1 500 heures et fonctionne à la perfection. Il faut dire qu'il a été correctement entretenu par les propriétaires précédents et que je continue à le faire.
Je lui ai offert une bonne révision avant de partir en 2015.

Mouillage

Il faut dire qu'après l'accident de Minorque, j'accorde une importance particulière au mouillage :

Mouillage principal à poste : Une Spade de 20 Kg avec 60 mètres de chaîne de 10 et 15 mètres de bout de 18 allongeable à loisir.
Mouillage secondaire : Une Delta de 16 Kg avec 40 mètres de chaîne de 10 et 15 mètres de bout de 18 allongeable à loisir. Il peut être installé en moins d'une minute en cas de perte du mouillage principal.
Une troisième ancre est disponible dans la baille à mouillage : Une Kobra de 16 Kg qui peut servir à empenneler ou remplacer une ancre défaillante.
Mouillage arrière : une ancre légère Fortress avec 8 m de chaîne de 8. Deux bobines de bout flottant de 10 et 12 mm (100 m et 60 m) sont prêts à être déroulés pour porter cette ancre au loin ou pour assurer l'arrière du bateau sur le rivage.
PopSea a tendance à faire l'essuie glace autour de son ancre par vent fort. Un tape-cul gréé sur le pataras permet de le maintenir dans l'axe du vent, et ainsi de pouvoir éventuellement soutenir l'ancre au moteur.

Moustiques

Tous les capots et hublots ouvrants sont équipés de moustiquaires.
Pour la porte d'entrée et la descente, j'ai confectionné une moustiquaire qui s'adapte sur le vide laissé entre le capot coulissant et un bas de porte confectionné sur mesure qui permet d'entrer et sortir relativement facilement.
Ensuite, tous les insecticides et répulsifs qu'on trouve en pharmacie sont à bord.
Le stationnement à Port Saint Louis du Rhône donne un avant goût du problème et nous rend plus sensible pour s'en occuper sérieusement.

Musique

La musique est importante pour accompagner une traversée et donner une ambiance tour à tour « Ballade jazzy » ou « Rock 'n' Roll endiablé » au choix de l'équipage.
La techno numérique moderne permet d'emporter une quantité fantastique de musiques dans un volume réduit.
Soit un autoradio moderne avec un lecteur de CD, port USB et prise jack. Il permet d'écouter tout type de musique, y compris MP3 sur clé USB, smartphone et autres iPod.
Il consomme assez peu (0,5 A) d’électricité. Mais c'est lui qu'on fait taire en priorité quand les batteries commencent à se décharger...

Navtex : voir Météo

Navigation : Voir ordinateur, Météo et Cartes

Ordinateur

Par sécurité il y a deux ordinateurs sur PopSea, équipés chacun d'un GPS, du même logiciel de navigation et des mêmes cartes.

Un ordinateur fixe type nano PC sous linux, en l'occurrence un Raspberry PI 3 sous Raspbian de la taille d'un paquet de cigarettes et de seulement 4 Watts de puissance.
Il pourra rester allumé en permanence, un petit ampli à piles permettant d'amplifier les alarmes (surtout l'alarme AIS prévenant de l'approche d'un cargo).
Un E-book sous Windows 10 utilisable en secours, mais très polyvalent et facile à transporter à terre pour capter du Wi-FI.
C'est sur cet ordinateur que l'on connecte le téléphone satellite pour recevoir les fichiers météo (Iridium n'est compatible qu'avec Windows !). Ça pourrait être le point faible en cas de perte de cet ordi, mais il y a toujours un membre d'équipage qui dispose d'un portable sous Windows qui pourrait servir au cas où.
Ces 2 PC disposent d'une plus grande capacité de stockage qu'une tablette.
Chaque PC est connecté à un grand écran panoramique à la table à carte. C'est un confort visuel très appréciable, surtout pour le retraité que je suis dont la vue fatigue vite.
Avec l'age, on ne peut plus lire sur des timbres postes. Bien évidemment cet écran consomme et n'est allumé que quand c'est nécessaire.
Enfin PopSea a une Tablette tactile sous windows CE placée au dessus de la barre en mode "Prise de contrôle à distance". Cela permet d'avoir le logiciel de navigation et d'intervenir dessus directement du poste de barre. C'est une tablette durcie possédant un écran tactile LCD de 10,4 pouces. Elle est étanche et résistante aux vibrations, aux chocs, à l'épreuve de l'eau et de la poussière. Ici encore, la tablette n'est utilisée qu'en cas de navigation difficile.

Nous utilisons OpenCPN pour le logiciel de navigation et de gestion des marées.
Zygrib pour la lecture des fichiers Météo Grib.

Ordures

C'est un problème, et la mer n'est pas une poubelle.
Déjà avant le départ, on ôte les emballages superflus comme le plastique des packs de bouteilles, les cartons autour des yaourts et des différents packs, les filets autour des fruits, etc …
En haute mer, on jette par dessus bord les restes d'aliments et épluchures qui nourriront les poissons. Les papiers et cartons sont eux aussi jetés à la mer où leur dégradation est rapide et inoffensive.
On compacte les bouteilles plastiques (on les écrase et on remet le bouchon) ainsi que les canettes alu, on aplatit les boites de conserves (on ouvre le 2 ème fond et on écrase la boite à plat).
Ces déchets plastiques et métalliques sont au préalables rincés à l'eau de mer, puis après compactage ils sont stockés dans des grands sacs poubelles attachés sur la jupe arrière, et ainsi prêts à être débarqués aux ordures à terre à la première occasion.
On a très peu de verre à bord, mais si on mange un bocal, celui-ci est cassé en mille morceaux qui retournent à la mer et redeviendront du sable.
Les piles et autres déchets toxiques sont conservés à part pour être jetés une fois à terre dans les containers appropriés. C'est un volume très faible.
L'entretien des moteurs est effectué dans un port où on trouve en général des fûts pour huiles usagées, filtres et autres déchets moteur.

Pain

Il sera fabriqué à bord et cuit dans la cocotte minute. Les tartes et pizzas se feront à la poêle.
L'odeur du pain frais reste la même, et en mer on le trouve aussi bon que celui qui sort du four. Pour les mêmes services, cela consomme bien moins de gaz qu'au four.

Panneaux solaires : Voir Electricité

Pêche

De simples lignes enroulées sur un support (planchette), pas de cannes inutiles et encombrantes.
Plusieurs bas de lignes en acier avec des rapalas variés.

Pharmacie

Elle est composée de 3 boîtes :

Un pour les médicaments et flacons ;
une autre pour les ustensiles, attelles et autres bandages ;
La troisième renferme les médicaments anti paludéens et autres anti moustiques.

Sur chaque couvercle des 3 boites est collé l'inventaire de ce qu'elle contient avec les dates de péremption et l'état du stock.
Chaque équipier gère ses propres médicaments

Photos

Vu les endroits qu'on va traverser, ça vaut le coup d'avoir un bon appareil.
J'ai choisi un appareil hybride (compact à objectifs interchangeables – COI) micro quatre tiers tropicalisé pourvu d'un zoom 12-40 mm (équivalent à un 24-80 en 35 mm). Plus petit et plus léger qu'un réflex classique, il s'en approche beaucoup par ses performances et la qualité de ses prises de vues.
En complément pour les prises de vues sous-marines ou risquées pour l'appareil, j' en utilise 3 pas cher !

un pocket grand angle avec zoom qui tient facilement dans la poche et que j'emmène partout.
un bridge avec zoom longue focale (équivalent 300 mm) déjà plus encombrant.
un pocket étanche à 3 mètres en focale fixe pour les photos en apnée ou snorkeling.

Pièces de rechange, petit matériel

Tout est limité au matériel stratégique :

Quelques pièces pour le moteur Perkins comme calorstat, filtres, turbine, huile, liquide 4 saisons, ...
Quelques pièces pour le moteur HB comme bougie, carburateur, turbine
Charbons et télécommande pour le pilote auto NKE
Dominos, fusibles, cosses, ampoules, fil électrique pour l'électricité
Divers raccords, coudes, embouts, tubes pour la plomberie
Une boîte quincaillerie avec des vis et écrous inox de diverses tailles
Du petit matériel d'accastillage : manilles, mousquetons, poulies, ...
Du bout : de la garcette à l'aussière de 22 mm
Du dégrippant WD40. C'est le produit indispensable. PopSea embarque de plus une bombe pour contacts électriques et une bombe au téflon pour, par exemple, un meilleur glissement des coulisseaux dans la gorge du mat.
Sans oublier la graisse résistante à l'eau.
Par ailleurs, outre les ustensiles de cuisine, nous avons une boîte à couture, et une autre pour les articles de pêche.

En dehors de quelques objets de décoration indispensables pour se faire plaisir, on évite le superflu et les gadgets à bord de PopSea.
Chaque équipet fermé contient sur l'envers de sa porte la liste du matériel qu'il contient.

Pilote et/ou Régulateur

PopSea dispose d'un pilote auto NKE avec Giro sur vérin hydraulique L&S (Lecomble et Schmitt) directement connecté sur le secteur de barre.
Le Giro permet au pilote de pouvoir barrer correctement par mer formée. C'est super au grand largue car il anticipe en intégrant les mouvements du bateau.
Le pilote est équipé d'une télécommande que l'homme de quart conserve autour du cou. Non seulement cette télécommande lui permet de piloter le bateau de n'importe où, y compris de l'intérieur, mais au cas où il tombe à la mer et est éloigné du bateau de 30 mètres, elle déclenche à bord une puissante sirène et pousse la barre à fond pour stopper le bateau.
Cet équipement est vraiment indispensable pour une navigation en solitaire ou en équipage restreint.
La panne la plus fréquente constatée sur ces pilotes est l'usure des charbons, et je dispose de charbons de rechange à bord.
Je le vérifie toujours consciencieusement avant chaque départ : niveau d'huile, pas de jeu dans les pièces de transmission, circuit électrique, piles de la télécommande, ....

Il y a également à bord un pilote de rechange, type pilote de barre à roue : un bon vieux Autohelm ST 3000.
Il est pré-installé avec son boitier de commande, le support moteur sur la colonne de barre et l'entrainement avec sa courroie sur la barre à roue. De sorte qu'il n'y a plus qu'à mettre le moteur et à le brancher pour que l'Autohelm prenne le relai.

Pourquoi pas un bon vieux régulateur ?
Ce serait le top d'avoir les deux ! Mais c'est en général un matériel fragile et très cher, qui demande de bien équilibrer le bateau et qui tient beaucoup de place sur la jupe arrière. Le pilote est beaucoup plus simple à utiliser et permet de faire avancer le bateau plus vite.

Plongée

Il y a à bord combinaison, palmes masque, tuba et mon ordinateur de plongée.
Je dispose du niveau 2 international CMAS/FFESSM, et je compte bien en profiter pour fréquenter les clubs de plongée locaux et explorer les sites intéressants.
Il n'y a pas à bord de bloc, détendeur ni stab qui devront être loués sur place (matériel coûteux, fragile, facile à voler et encombrant).

Porte de descente dans le carré

PopSea ne dispose pas d'une porte étanche, et c'est difficile d'en poser une quand ce n'est pas prévu d'origine.
La porte est en 2 parties et celle du haut se rabat sur celle du bas pour pouvoir ouvrir le capot coulissant. Ensuite il faut enlever cette porte pour pouvoir passer.
Pas l’idéal par mauvais temps. Mais elle reste étanche dans les conditions normales (embruns, pluie).
En cas de retournement du bateau, elle ne serait pas 100 % étanche, mais réduirait très fortement les entrées d'eaux.
Pour installer une moustiquaire sur l'entrée, j'ai confectionné une 2 ème porte, en une seule partie basse avec la toile de la moustiquaire au dessus, qui recouvre l'espace laissé par le capot coulissant qui restera grand ouvert (on sera à Dakar, il ne fera pas froid).

Presse étoupe

Un joint PSS remplacé par un neuf à l'achat du bateau en 2014.
Pas de fuites, pas d'entretien. Quel confort !!!

Procédures

Elles sont plastifiées et stockées dans un classeur rouge.
Elles doivent être lues et comprises par tous les équipiers qui mettent le pied à bord.
Elles concernent :

Connaissance du matériel de sécurité ;
Consignes pour les quarts ;
Procédure à l'Appareillage ;
Procédure VHF ;
Préparatifs Gros temps ;
Procédure Gros temps ;
Procédure échouage ;
Procédure incendie ;
Procédure de récupération MoB (Man over Board) ;
Procédure en cas d'avarie grave (démâtage, blessé, avarie de barre, voie d'eau) ;
Inventaire avant Abandon ;
Procédure d'Abandon.

Profondeur : Indispensable, Voir Centrale de navigation

Radar

PopSea n'en possède pas.
C'est un objet cher.
Il est difficile à installer car il faut qu'il reste droit quand le voilier penche sinon à sonder la mer ou le ciel.
Il est un gros consommateur d'énergie.
Un GPS avec une bonne cartographie permettent de se situer même dans le brouillard.
l'AIS permet de détecter les bateaux qui en sont équipés (Voir AIS).
Il reste les petits bateaux, type plaisance qui ne sont pas équipés. Mais le risque est moindre, et une veille de pont, attentive, s'impose toujours.

Ravitaillement : Voir Avitaillement

Retenue de bôme

Nous n'avons pas de frein de bôme.
On utilise un simple bout fixé sur une cadène sous la bôme par une manille, et amarré sur le rail de fargue par un mousqueton largable sous tension.
En cas d'empannage chinois, ce n’est que la mise à contre de la grand-voile, la bôme étant retenue par ce bout : Soit on corrige le cap pour se remettre sur la bonne amure, soit on fait ce qu'il faut pour empanner réellement en toute sécurité.

Safran

La partie inférieure du safran pivote sur un axe et se met à l'horizontale à fleur du fond de la coque.
La partie hydraulique qui permet cette remontée du safran a été démontée et révisée en novembre 2015 à Mahon (Minorque).
Le joint de la pompe hydraulique et les flexibles ont été changés à la même occasion.
Le safran lui-même n'a pas de jeu Il est contrôlé régulièrement à terre à Port Saint Louis du Rhône.
La timonerie a également été contrôlée et le jeu supprimé.

Santé

En cas de problème de santé, le mieux est d'appeler le centre des Consultations Télémédicales (Aide Médicale en Mer) ou CCMM.
Une fiche classée avec les procédures dans le classeur rouge indique les modalités d'appel au CMM pour une éventuelle consultation télémédicale en mer.
C'est gratuit !
Une fiche de « renseignements médicaux » est à remplir pour chaque équipier embarqué et classée dans le fameux classeur rouge au cas ou...

Sécurité

La sécurité est un ensemble et ne se résume pas au matériel de sécurité embarqué.
Par exemple, pour moi, le facteur humain est primordial : Avoir des équipiers compétents, formés et responsables.
Le fait d'avoir un bateau en aluminium participe à la sécurité, comme le mouillage, la VHF ASN, l'AIS, la télécommande NKE et son option MoB, ... En fait beaucoup des points abordés dans ce petit appendice technique….

Outre le matériel obligatoire, j'ai ajouté quelques éléments qui me paraissent importants :

Gilets automatiques avec harnais intégré (marque XM) ;
Balise individuelle AIS ;
Tape-cul ;
VHF ASN fixe + VHF ASN portable étanche et flottante ;
Perche IOR (beaucoup plus visible qu'une bouée couronne) ;
Un système de récupération d'un MoB – Man over Board ;
Lignes de vie constituées de sangles à plat pont ;
Un Grab-Bag prêt à l'emploi avec son bidon d'eau douce ;
Le verrouillage par un cadenas de tous les coffres, y compris la baille à mouillage. Il vaut mieux ne pas larguer les mouillages en cas de retournement : ça n'aiderait pas le voilier à se redresser !

Mais, encore faut-il savoir se servir de tout cela !!!
Donc, à bord de PopSea il y a des Procédures et Consignes de Sécurité qui doivent être lues et comprises par tous les équipiers (Voir Procédures).

Sommeil

A deux et même à trois, on pratique des quarts courts de 2 heures.
Sur le pont c'est vite passé, et dans sa bannette, avec la fatigue on arrive à dormir au moins 20 minutes : celles du sommeil réparateur.
Dans la journée une petite sieste d'une heure, chacun à sa convenance permet de récupérer le manque de sommeil.
Bien évidemment le mauvais temps peut rompre ce rythme, mais on s'attache à le retrouver le plus rapidement possible.
La fatigue est certainement le plus grand risque en navigation, et le respect du sommeil de chacun est essentiel pour la sécurité.
Dans ce sens, on essaie de respecter les horaires des repas.
Avec une bonne cuisine, tout cela participe à l’équilibre physique comme à l’ambiance du bord.

Téléphone satellite : Voir Communications

Toilettes - WC

Vu les problèmes qu'une pompe manuelle classique posent aux femmes (mais non, je ne suis pas sexiste mais observateur), j'ai posé un WC électrique.
On appuie sur un bouton et tout va bien.
Après un bouchage malencontreux, j'ai posé un passe coque d'un diamètre supérieur, et depuis plus de problèmes.
Le WC dispose d'une double arrivée d'eau : douce ou mer facilement interchangeable.
On passe en eau de mer seulement si le stock d'eau douce diminue. En effet, le mélange eau de mer – urine provoque des dépôts qui endommagent l'installation et des odeurs difficiles à supporter.
Un minimum d’entretien, de l'eau douce et tout va bien …

Ventilation

Ventilateur intérieur : C’est le grand oublié sur les bateaux. Pourtant c’est LA solution sous les tropiques.
Nous en avons installé dans les 3 cabines où chaque couchette a le sien. Deux autres à la table à carte et à la cuisine complètent l'ensemble.
Dans les cabines, il est fréquent qu’il tourne toute la nuit. C'est particulièrement vrai en navigation hauturière au près lorsqu'il est impossible d'ouvrir les capots de pont.
Pour la ventilation au mouillage ou au port, nous avons équipé la cabine avant d'une manche à air en toile. A la base, une sangle entoure le capot et un bout au sommet se fixe en entourant les 2 écoutes de génois. Très efficace.
L'aération du bateau capots fermés est confiée à des aérateurs :

voir aération

Vie à bord

Lorsqu'un équipier embarque, il doit accepter les contraintes et les modalités de la vie à bord :

Pas beaucoup de marinas avec tout le confort sur le trajet !
Formation sur le matériel de sécurité du bateau (VHF, balise, utilisation des gilets et harnais, bib, etc…) ;
Lecture des procédures qu'il doit comprendre et surtout accepter de mettre en pratique ;
Un gilet gonflable avec harnais lui est remis. Il doit l'essayer, l'ajuster à sa corpulence et le stocker. Il s'engage à l'utiliser selon les procédures ;
Formation sur la consommation (en fait l'économie) d'eau douce pour l'usage courant, la toilette, le lavage du linge, ...
Explication sur les points qui peuvent être dangereux sur le bateau (marcher pieds nus, l'utilisation du guindeau, ...)
Formation sur le fonctionnement des toilettes. Si tu les bouches, tu te dém... pour les remettre en état ;
Participation aux tâches de bord : quarts, manoeuvres, vaisselle, nettoyage ;
Lecture d'un dossier sur ce que contiennent les coffres et équipets, sachant que tous les objets doivent être rangés à la même place après utilisation ;
Aperçu sur le contenu des boîtes à pharmacie. Chaque équipier doit avoir un traitement anti palu personnel selon les zones concernées ;
Fonctionnement de la caisse de bord : La caisse de bord est alimentée au fur et à mesure des besoins, chacun à bord versant la même somme. Elle sert à payer l'avitaillement, les frais de port et de douane, gasoil, essence et les petites dépenses liées à l'usure de l'équipement pendant le périple (remplacement de manilles, poulies, et autres petits objets qui peuvent s'user et doivent être remplacés) ;
Le gros entretien (moteurs, équipements du bord, télécommunications satellitaires, matériel de sécurité, voiles, ...) est assuré par le skipper.
Le tourisme, les restos, etc... sont pris dans la caisse de bord si tout l'équipage participe. Sinon, c'est considéré comme dépense personnelle ;
L'assurance de PopSea inclut une individuelle, mais les équipiers doivent être assurés rapatriement, genre Europ Assistance. ATTENTION, le contrat de carte de crédit n'assure qu'en cas d'achat d'un billet par la même CB.

Vit mulet : voir Gréement

Vitesse : La mesure de la vitesse du voilier est très pratique, Voir Centrale de navigation

Voiles

Génois de 50 m2 sur enrouleur. Au portant, allure favorite pendant tout le voyage ou presque, c'est lui qui tracte le bateau.
L'enrouleur est un Selden Furlex 204SL avec étai de 8 mm. Il est installé avec un cardan inox double axe 12 mm et un guide-drisse en tête de mat : RAS.
La grand-voile de 30 m2 est semi lattée et dispose de 3 bandes de ris :

Les 2 premiers sont automatiques : une seule bosse ramenée au cockpit permet d'amener simultanément les points d'amure et de chute au niveau de la bôme.
Le 3 ème ris est classique et utilise 2 bosses : une pour le point d'amure et l'autre pour le point de chute. Toutes 2 reviennent au cockpit.

La trinquette de 15 m2 s'endraille sur le bas étai.
Un tourmentin de 7 m2 s'endraille lui aussi sur le bas étai.
Un spi asymétrique de 70 m2 environ complète l'ensemble.
Les voiles sont en bon état. Elles datent de 2000 mais n'ont pas beaucoup servi.